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Note:


1  Citerò il saggio da «La Revue bleue», n 12, 16 giugno 1934, pp. 460-466, ma si legge anche in M. Yourcenar, Essais et mèmoires, Paris, Gallimard, 1991, pp. 1678-1688. D’ora in poi EGS. Tutte le traduzioni sono mie.

2  Il titolo originario era Complainte de Marie-Madeleine. Citerò il racconto da M. Yourcenar, Oeuvres Romanesques, Paris, Gallimard, 1974, pp. 1095-1103. D’ora in poi MMS.

3  M. Yourcenar, Nouvelles Orientales, Paris, Gallimard, 1963, pp. 104-123.

4  «Feux représente l’illustration la plus nette de l’usage du mithe comme déplacement de l’autobiographie», in C. Gaudin, Marguerite Yourcenar à la surface du temps, Amsterdam- Atlanta, Rodopi, 1994, p. 66.

5  J. Savigneau, Marguerite Yourcenar. L’invenzione di una vita, trad. it., Torino, Einaudi, 1991, p. 110.

6  Ivi, p. 116, ma si veda però tutto il capitolo intitolato La passione impossibile, pp. 111-125.

7  M. Goslar, Marguerite Yourcenar. Quanto sarebbe stato insipido essere felice!, trad. it., Roma, Apeiron, 2003, p. 150, ma si veda l’intero capitolo L’uomo che ho amato più di Dio, pp. 143-151.

8  P. Lejeune, Il patto autobiografico, trad.it., Bologna, Il Mulino, 1986, p. 189.

9  Si veda B. Cailler, Si Marie-Madeleine se racontait: Analyse d’une figure de Feux, in M. Delcroix (a cura di), Roman, Histoire et mithe dans l’oeuvre de Marguerite Yourcenar, Actes du Colloque, Anvers, 15-18 mai 1990, Tours, SIEY, 1995, pp. 93-102.

10  «Je m’appelle Marie: on m’appelle Madeleine. Madeleine, c’est le nom de mon village: c’est le petit pays où ma mère avait des champs, où mon père avait des vignes. Je suis native de Magdala» (MMS, p. 1095).

11  «Fuyait la taverne où les prostituées s’agitent comme des viperes aux sons excitants d’une flûte triste» (MMS, p. 1095).

12  «Aimer son innocence fut mon premier péché» (MMS, p. 1095).

13  «Un rival invisibile [...] aux cheveux en désordre où des brins de paille ébauchaient un nimbe» (MMS, p. 1096).

14  «Je ne vis pas, assis parmi les parents pauvres au bas bout de la table des hommes, le blanc vagabond qui communiquait aux jeunes gens, dans un attouchement, dans un baiser, l’horrible espèce de lèpre qui les oblige à se séparer de tout» (MMS, p. 1096).

15  «Je maintins sur mon visage mon capuchon de laine noire; je fus plus facile quand il s’agit de mon corps: lorsqu’il me reconnut, j’etais déjà Marie- Madeleine» (MMS, p. 1097).

16  «Je gardai à Jean le secret de sa fugue avec Dieu [...] La mère de Jean vint me demander compte du prétendu suicide de son fils inique: je ne me défendis pas, trovant moins humiliant de leur laisser croire à tous que ce disparu m’avait follement aimée» (MMS, p. 1098).

17  «Bafouant les prêtres, insultant les riches, mettant la brouille dans les familles, excusant la femme adultère» (MMS, p. 1098).

18  «Séduire Dieu, c’était enlever à Jeans son support éternel, c’était l’obliger à retomber sur moi de tout le poids de sa chair. Nous péchons parce que Dieu n’est pas [...] De que Jean comprendrait que Dieu n’était qu’un homme, il n’aurait plus de raison de ne pas lui préférer mes seins» (MMS, p. 1099).

19  «Il avait supportè la compagnie des bandits, le contact des lépreux, l’insolence des hommes de police: il consentait comme moi à l’affreux destin d’être à tous» (MMS, p. 1099).

20  «Il posa sur ma tête sa grande main de cadavere qui semblait déjà vide de sang» (MMS, p. 1099).

21  «Au moment précis où les démons me quitterent, je suis devenue la possédée de Dieu. Jean s’effaça de ma vie» (MMS, p. 1099).

22  «Un saint, c’est un homme qui croit en Dieu» (EGS, p. 460).

23  «Un état de l’intellecte autant qu’un état d’âme» (EGS, p. 461).

24  «Comme des épidémies de sainteté» (EGS, p. 462).

25  «Le saint est l’une de ces solutions humaines. Ce n’est pas la seule [...] C’est une solution extrème, donc une solution personnelle. Enfin, c’est une solution pessimiste» (EGS, pp. 464-465).

26  «La notion de salut a pour corollaire la notion de péché, ou du moins, [...] l’optimisme du saint consiste à croire qu’il esiste en lui quelque chose qui vaut la peine d’être sauvé» (EGS, p. 465).

27  «Dieu est le pis-aller des solitaires» (MMS, p. 1096).

28  «Pour être moins seul» (EGS, p. 466).

29  «J’ètais de nouveau plus vide qu’une veuve, plus seule qu’une femme quitté» (MMS, p. 1102).

30  «Comme une pire perversion» (MMS, p. 1100).

31  «J’évite la fade erreur d’être nécessaire à Dieu [... ]. Il ne m’a sauvée ni de la mort, ni des maux, ni du crime, car c’est par eux qu’on se sauve. Il m’a sauvée du bonheur» (MMS, p. 1103).

32  «à la fois dépouillement intime et enrichessement intérieur» (EGS, p. 461).

33  «Pour qu’il y ait sacrifice, il faut que les biens immolés aient ancore une valeur, qu’on éprouve, en s’en débarrassant, autre chose que la sensation bienfaisante de s’alléger d’un fardeau» (EGS, p. 461).

34  Si veda Carminella Biondi, Marguerite Yourcenar où la quête du perfectionnement, Pisa, La Goliardica, 1997, in particolare il capitolo intitolato Feux: un’écriture aphoristique de la passion, pp. 89-99.

35  «Si le mithe raconte l’histoire d’un héros particulier, il raconte surtout l’histoire d’un destin collectif», in Armelle Lelong, Le parcours mithique de Marguerite Yourcenar: de Feux à Nouvelles orientales, Paris, L’Harmattan, 2001, p. 21.


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Giugno-dicembre 2010, n. 1-2